Christchurch botanic garden
Les immigrés britanniques ont apporté en Australie et en Nouvelle Zélande leur savoir faire pour les espaces verts, que ce soit dans les villages ou les grandes métropoles. Pas une ville sans parcs ni sans pelouses pour s'ébattre.
Christchurch, en Nouvelle Zélande, n'échappe pas à la règle et s'enorgueillit en outre d'être la cité des jardins.
Voici quelques photos du jardin botanique, prises en 2010, soit un peu moins d'un an avant le séisme meurtrier. Cet espace a été relativement épargné par rapport à d'autres secteurs de la ville (ce sont surtout les bâtiments qu'il contient et le système d'arrosage qui ont été touchés) et continue d'être une attraction et un lieu accueillant où l'on peut venir admirer les plantations, se reposer et flâner.
En 2013 il fête ses 150 ans d'existence, depuis que le premier chêne y a été planté.
Wiiliam Sefton Moorhouse, homme célèbre, surintendant de la province de Canterbury, homme politique, avocat, magistrat, armateur, rédacteur de journal, etc
Le Diamant
Le Diamant est une commune du sud de la Martinique qui tire son nom d'un rocher de forme singulière, situé au large.
La beauté du site permet de dire que le rocher du Diamant est un bijou dans un écrin : ici la montagne se jette en ondulant dans la mer, les fleurs offrent une décoration multicolore, la baie est harmonieusement dessinée et la mer souvent turquoise.
Cependant cette dernière est assez dangereuse pour les bateaux et les baigneurs.
Tout est donc fait surtout pour le plaisir des yeux.
Un plaisir dont on ne se lasse pas.
la grotte de Verlaine
Ce que dit Verlaine dans un de ses poèmes, à propos de coquillages dans une grotte, peut aisément s'appliquer aux fleurs, y compris bien sûr le dernier vers :
“Chaque coquillage incrusté dans la grotte où nous nous aimâmes a sa particularité (…) celui-ci contrefait la grâce de ton oreille et celui-là ta nuque rose (…) mais un, entre autres, me troubla”.
Devant le coquillage en question, comme devant une fleur ou encore, sans bien sûr tout placer sur le même plan, comme devant une belle femme, on ne peut vraiment dire ce qu'on admire le plus, sa beauté ou ce qu'elle représente; même si l'une ne va pas sans l'autre.
Et puis, force est de reconnaître que cette considération peut s'appliquer à tout ce que produit la terre, à la terre elle-même et enfin à tout l'univers.
Le monde est une immense grotte de Verlaine emplie d'objets évocateurs.
Dans Les Entretiens, Confucius répond à un disciple qui lui demande pourquoi il souhaiterait ne pas avoir à recourir à la parole : “Le Ciel lui-même parle-t-il jamais ? Les quatre saisons se succèdent, les cent créatures prolifèrent : qu'est-il besoin au Ciel de parler ?”
On peut effectivement considérer que ce qui nous entoure est “muet”, dans la mesure où le Ciel ne s'exprime pas à l'aide de ce qui pourrait ressembler à un langage humain audible.
Mais en appliquant le principe, plus taoïste que confucéen, que toute chose a son opposé et toute pensée a son contraire, on peut affirmer qu'en fait le monde nous parle et nous fait signe en permanence, pour transmettre des messages émotionnels ou informatifs.
Dans cette immense grotte de Verlaine qu'est l'univers se produit un assourdissant vacarme visuel, une communication non dissimulée . Et les fleurs y participent.
hibiscus
L'hibiscus est souvent choisi comme emblème ou logo. Il faut dire qu'il représente beaucoup, que ce soit par sa beauté, sa grâce, sa délicatesse ou encore ses vertus médicinales et alimentaires.
Il est également objet de décoration et sait souligner, accroché à la chevelure, la beauté féminine à laquelle il s'associe harmonieusement.
Malgré tout, sur un plan symbolique, il ne peut prétendre à la renommée d'une fleur comme le lotus, depuis très longtemps fleur sacrée.
Pourtant quand on contemple la beauté et l'apparente fragilité d'un hibsicus schizopetalus (au nom latin approprié), appelé aussi lanterne japonaise ou lanterne chinoise, suspendu dans le ciel, balloté par l'alizé que celui-ci tantôt secoue, tantôt caresse, on ne peut manquer d'établir un parallèle avec la beauté, la force et la fragilité de la vie.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'une des espèces, l'hibiscus syriacus, est l'emblème de la Corée du Sud où il symbolise la persévérance, la même dont le peuple coréen a fait preuve tout au long de son histoire.
L'hibiscus mérite plus qu'un rôle décoratif ou utilitaire. Il incite véritablement à la réflexion et à la méditation, comme tout organisme vivant bien sûr, comme toute fleur évidemment, mais plus particulièrement en ce qui le concerne, lorsqu'on voit les quelques grammes de dentelures fragiles d'une “lanterne japonaise” traversés par l'air et la lumière avec lesquels ils semblent s'unir tout en se détachant avec tant de beauté et de finesse.